Création

LUX

IN TENEBRIS

 

PADDUCK : Je me suis dit :
ces pauvres gens, c’est l’ignorance qui les mène à la perdition.

L’ignorance du danger. Il faut leur montrer ce que ça vaut, ces lieux de plaisir. Les boxons alors feront faillite et les gens seront sauvés.

LE REPORTER : Vous faites pourtant payer I’entrée. Est-ce que c’est par considération pédagogique?

PADDUCK : Evidemment.

Création

Texte de  Bertolt Brecht

Mise en scène
Frédérique Giess

Avec
Olivier Cariat, Fred Egginton, Marianne Wolfsohn, Fernande Duronsoy, Katalyne Mangin, Anthony Roquencourt, Anne Vannier

 

MENTIONS OBLIGATOIRES

Production Théâtre de la Ramée avec le soutien du Conseil Régional de Picardie, du Conseil Général de l’Oise, de Leader +, de la ville de Noyon, de la ville de Cambronne-lès-Ribécourt, de la Cie Les Ben’Arts et de la Cie Conte la-d’ssus.

© Théâtre de La Ramée
 

Décor Agnès Marin
Costumes Geneviève Van Cootten et Eugenia Piemontese
Maquillages  Laurence Yaeger
Maquilleuse Anja Slind
Lumière Vincent Millet
Régisseur  Bruno Goubert
Conception musicale  Clotilde Maupin
Conception graphique  Michel Blustein

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NOTE D’INTENTION

En 1919, sous l’influence de Karl Valentin, Bertolt Brecht s’essaie aux sketches et pièces en 1 acte.

Lux in Tenebris, est sans doute inspirée d’un épisode de sa propre vie ;  nous savons ce qu’a été le séjour du jeune Brecht (20 ans), à l’hôpital militaire, affecté au département où l’on soignait exclusivement les maladies vénériennes…

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Pour ce spectacle, nous nous sommes inspirés de quelques phrases que Brecht avait écrites dans ses journaux des années 1920, 1922 : “ … Comme dans les foires : dehors  «La décapitation de Louis Capet»,  dedans deux jongleurs et l’équarrissage d’un cheval.”…En moi grandit une petite aversion contre la bipartition ( fort-faible; grand-petit; heureux, malheureux; idéal-non-idéal  ). Mais le plus sain est pourtant simple: louvoyer.” (Bertolt Brecht, journaux, 1920-1922, éditions de L’Arche)